Les conclusions de la COP21
Tous les pays (ou presque) sont parfaitement conscients des risques des changements climatiques. Puisque l’union fait la force, depuis quelques années maintenant, plusieurs pays se mobilisent pour le climat. La 21e conférence annuelle des parties ou COP 21 qui s’est déroulée le 30 novembre au 11 décembre 2015 a fait beaucoup parler d’elle. Avec cette conférence principalement axée autour des questions climatiques, l’objectif reste le même : agir pour un monde meilleur. Découvrez les conclusions de cet accord.
COP21 : 3 défis audacieux
En premier lieu, la COP 21 ambitionne de limiter la hausse de la température à 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels. Les textes de l’accord de Paris vont même plus loin en prévoyant de limiter à 1,5 °C le réchauffement climatique. Si l’on tient compte de cet objectif, c’est sans conteste : la COP21 a un grand mérite. L’atmosphère de notre planète ne cesse de se réchauffer. Imaginez un peu ce qui se passera si la température de la planète s’élève au-dessus de 2 °C, par exemple de 4 °C par rapport au niveau de l’ère préindustrielle !
Bien évidemment, des stratégies doivent être mises en place pour atteindre l’objectif précité. Selon l’accord, chaque pays signataire doit établir un plan d’action. A préciser que la conférence a réuni 195 pays développés et émergents. Représentant ses 28 pays membres (Chypre, Estonie, Allemagne, Espagne, Bulgarie, Autriche, Belgique, Croatie, Danemark, Luxembourg, Malte, Chypre, etc.), l’union européenne a également participé à cette conférence. Pour réussir à terme le défi : 0 % d’énergies fossiles, le plan d’action établi doit faire l’objet d’une amélioration tous les 5 ans. C’est pourquoi un mécanisme de suivi des engagements est également prévu.
Côté financement, toujours d’après l’accord, 100 milliards de dollars devront être dédié chaque année d’ici 4 ans, afin de permettre aux pays les plus concernés de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de faire face aux différents changements climatiques (inondations, sécheresses, etc.). Les pays en développement pourront aussi s’engager sur une base volontaire à aider financièrement les pays les plus démunis.
Un accord qui ne s’appliquera que dans quelques années !
L’accord de Paris n’entrera en vigueur que d’ici 4 ans, c’est-à-dire en 2020. Nous devrons donc patienter avant de constater les changements et les résultats. Par ailleurs, il y a des conditions pour que cet accord soit appliqué : elle doit être approuvée par 55 parties au minimum. Ces parties en question doivent représenter au moins 55 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Tout dépendra alors des décisions des forces représentées lors de la conférence. Au lieu d’agir pour leurs propres intérêts, ces derniers devront agir en faveur de la planète, c’est-à-dire pour l’intérêt de tous.
Les pays qui ont participé à la COP21 ne sont pas cependant les seuls concernés. La lutte contre le réchauffement climatique reste l’affaire de tous ! Tous les acteurs économiques, financiers, intellectuels et culturels et les citoyens doivent être impliqués si l’on souhaite réellement bâtir un monde décarboné.