Le trou de la couche d’ozone atteint son record
La couche d’ozone est le plus grand élément naturel protecteur de la planète terre car elle empêche les rayons ultraviolets à caractère malfaisants de l’atteindre. Malheureusement, avec les révolutions technologiques et aussi les exploitations des diverses sources d’énergie ainsi que les diversités climatiques, elle perd sa puissance de manière progressive. Dans la situation actuelle, on assiste au réchauffement climatique parce que la couche d’ozone n’est plus capable d’assurer pleinement sa fonction. On parle, aujourd’hui, du trou de la couche d’ozone dans l’Arctique
Une brève description de la situation
La diminution de la capacité de la couche d’ozone à protéger la terre est causée par les températures glaciales dans la stratosphère et aussi par la présence des gaz néfastes dans l’atmosphère. Ils constituent un des facteurs nuisibles pour l’ozone. Selon la déclaration de l’OMM ou l’organisation Météorologique Mondiale, les observations ont montré une déperdition de 40% dans l’Arctique dont les 30% du record ont été enregistrés tout au long de la saison d’hiver.
Effectivement, l’accroissement du taux d’affaiblissement se traduit par une condition climatique non ordinaire, à savoir un hiver plus froid que chaque année dans la région à haute altitude. Selon la déclaration de la même organisation, on assiste à une variation du climat dans cette région pour chaque année en fonction de l’étendue du trou. D’après les études et les observations effectuées par la NASA et le NOAA ou l’administration nationale des études océaniques et atmosphériques, au début du mois d’octobre, on a enregistré une étendue optimale de la couche d’ozone avec 28,2 millions de km² comme superficie.
Les causes et les solutions relatives à ce phénomène
En situation normale, autrement dit avec les conditions météorologiques ordinaires, le trou de la couche d’ozone doit avoir entre 23 et 24 millions de km² comme dimension. Cette mesure se rapproche à peu près de la surface de l’Amérique du Nord. Plusieurs chiffres donnés par l’instrument de surveillance sur satellite de NASA ont pu montrer que l’ozone est quasiment inexistant dans certaines parties de l’atmosphère. Et David Hofmann, Directeur de la surveillance mondiale du Laboratoire de recherche des systèmes de la terre de la NOAA le confirme également. Les observations ont pu révéler que des produits chimiques composés par le chlore se concentrent dans la strate gazeuse enveloppant le globe terrestre. Ils détruisent alors l’ozone dans la basse stratosphère.
Et, puisque la température dans cette dernière est un facteur déterminant de l’extension du trou, sa baisse fait suite à la création du trou plus large contrairement à sa hausse. Avec le protocole de Montréal ayant comme propos les substances chimiques, favorisant l’appauvrissement de la couche d’ozone, plusieurs mesures préventives sont mises en place. A titre d’illustration, on distingue l’élimination du CFC ou le chlorofluorocarbures et les halons généralement utilisés dans la conception des réfrigérateurs et d’autres dispositifs comme l’extincteur. A cet effet, on prévoit un rétablissement total de la couche d’ozone dans les quinze à vingt années à venir même si pour l’Arctique, il en faudra encore une cinquantaine.