En savoir plus sur le scandale de Marineland

Après le scandale de Seaworld où une dresseuse s’est fait tuer par une orque (Tilikum) au cours même d’un spectacle, la tenue en captivité de ce type de mammifère marin a reçu de nombreuses dénonciations. Effectivement, les militants pour la remise en liberté des orques, des dauphins et des autres animaux marins ont considérablement augmenté ces derniers jours. Et cela tend même à s’intensifier avec, cette fois-ci, le scandale de Marineland qui se fait également de plus en plus entendre. Dans le parc de Marineland, certains faits et phénomènes attirent en effet l’attention depuis quelque temps et poussent certains à se mobiliser pour la libération et la remise des cétacés dans leur milieu de vie naturel, c’est-à-dire la mer et l’océan. Mais quels sont ces faits et phénomènes ? Le développement qui suit vous en dira un peu plus sur ce sujet.

Le scandale de Marineland

Ce qui se passe à Marineland ces derniers temps n’a pas manqué de susciter l’intérêt de bon nombre d’observateurs. En effet, le décès successif des orques tenues en captivité dans ce parc de renom a amené beaucoup de gens à se poser des questions sur les conditions de vie que l’on offre à ces pauvres animaux. Il n’y a pas bien longtemps (en juin dernier), Freya, l’orque fétiche et doyenne des pensionnaires aurait succombé suite à une maladie à laquelle elle souffrait depuis longtemps. L’orque avait 32 ans à son décès, ce qui était d’ailleurs étonnant puisqu’une orque a une espérance de vie normale allant jusqu’à environ 60 ans.

La fréquence de ce phénomène (parce que Freya n’est pas la seule orque à mourir si jeune) a alors alarmé certaines associations et organisations protectrices des animaux et certaines personnes qui en portent un intérêt particulier. Aussi, les témoignages de quelques soigneurs et dresseurs repentis et qui ont déjà travaillé chez Marineland ne font que confirmer l’hypothèse des mauvais traitements que l’on inflige aux animaux dans ce parc (manque d’espace, violence, chaleur, environnement inadéquat, etc.). Ce qui explique d’ailleurs, selon certains, les comportements agressifs des orques envers leurs dresseurs ces derniers temps.

Des mouvements militants pour la remise en liberté des cétacés

Aux Antibes, les mouvements qui dénoncent la tenue en captivité des orques et autres mammifères marins prennent aujourd’hui une tournure de plus en plus importante. En effet, associations, ONG et simples individus s’organisent aujourd’hui pour défendre les animaux (en particulier les orques et les dauphins) et demander à ce qu’ils soient libérés de l’enfer dans lequel ils vivent dans ce parc. Leurs mouvements s’opèrent aussi bien dans les rues qu’à travers les différents réseaux sociaux.

Selon leurs dires, les cétacés qui sont tenus en captivité vivent de grandes souffrances jusqu’à devenir fous et s’attaquer à des êtres humains. Pour eux, la remise en liberté de ces pauvres animaux constitue la seule et unique solution pour mettre fin à leurs calvaires. En effet, ce sont des personnes animales et pour cela, il faut les respecter et les affranchir des delphinariums dans lesquels ils sont emprisonnés.